Voilà, je viens de publier mon premier recueils de poèmes. Les sujets sont divers: de l'amour à la mort, en passant par la terre, la société, la solitude, la ville etc etc... Les poèmes ne sont pas uniformes, chacun à sa propre personnalité. Il y a parmi ces poèmes un texte que je qualifierai 'd'exercice de style'. Au premier abord, le sujet est complètement anodin et on se demande bien ce qu'il fait dans le thème où il est classé. Mais les insistances du poème montrent qu'une pensée s'y cache! Le but est de trouver lequel.
Je mets ci-dessous deux poèmes extraits du recueil.
Saint amour en mon âme égaré, Perdu l'arrogant dans les trames du dédain Que tu envoies à ma face balafrée En un matin où mon coeur se sentait baladin.
Saints boniments en ton âme éplorée, D'en recevoir à la fin t'es lassée, De ma vie que faussement j'avais colorée Pour enfin un jour te voir me délaisser.
Saint coeur brisé ayez pitié De cet homme en mille morceaux dépecé, Lui qui se rappelle le trop peu oublié Amour qu'en vain il avait rapiécé.
Sainte décision prise au piège D'une indécision qui ronge les coeurs Et qui offre le plus confortable siège A la peine et à la rancoeur.
Saint exemple de l'erreur inhumaine Irréparable pour une seule fois commise, Je te souhaite de disparaître en semaine Afin de retrouver cette jolie terre promise.
Saintes farandoles pour ta vie égayer De cithare, de guitare et chants printaniers, Tout oser pour rejoindre l'éloignée Qui s'est lassé de mon esprit casanier.
Saint Je Ne Sais Qui je me tourne Vers toi puisque je ne sais Qui prier pour que séjourne En elle l'envie d'un nouvel essai.
Saint Je Ne Sais Plus Ce que j'ai ressenti Quand à ma prière il t'a plu D'avoir consenti.
Saint-Valentin peut-être A t-il cru aux faibles lueurs De deux amoureux êtres Dans un élan cajoleur.
Complètement à l'ouest J'oublie tous les rendez-vous, Du plus important à l'indigeste En passant par les plus fous. L'impatience pour ceux qui attendent Que j'apparaisse au coin de la rue N'est rien par rapport, Dieu m'entende, A ma volonté d'être en vue.
Toujours dans toutes les directions, L'amour lui même n'est pas assez précis Pour me faire retrouver le chemin de la station Où tu t'es arrêtée. C'est ainsi Qu'une heure d'attente plus tard J'arrive haletant sur le quai brumeux, Mais tu n'es plus là, je repars Le coeur lourd et la gorge en feu.
Je pars pourtant à l'avance, J'étudie mille et une cartes, Je compte sur la chance, Sur les dangers qui s'écartent. Mais toujours l'imprévu Chasse tous mes espoirs Et personne jamais ne m'a attendu Assez longtemps sur les quais de gare.
C'est tout simplement enivrant .Je me demande pourquoi les vrais maisons d'édition passent à coté de pareils textes et en privent les 'masses' .je crie au complot!.
Je suis soufflée...sans voix (devrai-je dire sans mots!). C'est tout simplement...époustouflant. Un tel talent mérite d'être reconnu. C'est du grand art. Je m'incline! (lol)
Merci beaucoup. Vos messages sont très sympathiques.
En réalité, je ne pensais pas publié ses textes qui ne sont pas, tout de même, de la grande littérature. C'est un membre de ma famille qui a découvert ce site par hasard et qui m'a informé (me prévenant au passage que si je disais non, je perdais un cousin. Bon...)
C'est une très bonne chose finalement car je découvre en parcourant le catalogue plein de livre qu'il me plairait d'acheter. N'ayant pas beaucoup d'argent pour le faire, je me suis dis que l'argent touché par la vente de mon livre me permettra d'acheter ceux des autres. Ce sera mon petit coup de pouce à l'auto édition.
Enfin, je vous retourne les honneurs que vous m'avez fait.
*** Saint-Valentin peut-être A t-il cru aux faibles lueurs De deux amoureux êtres Dans un élan cajoleur. ***
Vos vers me font trembler le coeur ! Ils sont magnifiques et d'un romantisme .... hummm !
Vos poèmes rejoindront très bientôt le rayon de ma bibliothèque consacrée aux auteurs de TBE
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- Saint Nicolas de Sarkosy - Avec les larmes de mon coeur, humblement, je vous supplie - Annulez tous les impôts qui nous sont fardeaux - Pour que nous puissions acheter les livres de TBE si beaux !
- Dans la misère qui nous étreint actuellement - L'âme a besoin de s'envoler, de rêver dans le firmament - Je vous en conjure de nous octroyer juste quelques pièces - Pour que nous ne soyons plus détresse !
ECLAT DE RIRE ! RIRE AMER !!!
Malheurs Pleurs Outrages Carnages Guerres Misères Trahison Démon Simples mots Terribles maux Qui font froid dans le dos Qui malheureusement seront un jour de chaque humain le lot
j'adore celui de la saint valentin ... grande romantique que je suis j'adhère ^^ et c'est une coïncidence mais je pensais la même chose vendre pour acheter tout plein de livres ... (parce que déjà que pour les cours ma CB pleure beaucoup .. :s )
C'est fait ! Le sort en est jeté, tes poèmes vont venir me dire leur vérité, leur pire et leur espoir ! Autrement 'A quoi ça rime' est dans mon panier !
Lu vos vers 'A quoi ça rime ?', jeune homme ! Bravo, Freddy ! Il faut continuer.
Ceux que j'ai vraiment préférés : 'Saint je ne sais Qui, Valentin peut-être', 'Des mots, des images, des gestes', 'Vous', 'Décalage horaire', 'La barre de fer'... et ces petits poèmes dont chaque première lettre forme un mot : MORT, NANTES, SOLITUDE...
Quelle magie, la poésie quand on trouve le mot qui sonne juste où et quand il faut ! Merci. A bientôt, Freddy.
'Saint je ne sais qui...' est décidément le poème qui plait le plus, et qui m'a pris le moins en écriture!
Je suis content de voir que cette lecture a été plaisante.
Je ne sais pas si tu as compris le message caché de 'La barre de fer'? C'est celui qui me pose problème car peu de personnes devinent le sens profond du texte. Mais une fois les explications données (et c'est là que nous nous rapprochons Mycha car ce que dit ce poème rejoint ta nouvelle 'Pas possible dîtes-vous'?), les gens le relisent et se disent 'Bon sang mais c'est bien sûr!'.
On me le dit souvent et c'est un peu vrai...tout en étant faux. Il est vrai qu'il pourrait faire penser au destin, pas mal de monde me l'a dit. Cela confirme ce que je disais précédemment: il va falloir que je trouve le 'truc' pour en faire comprendre le second sens.
En réalité, il parle du lien social. La barre symbolise le lien social et le bus, avec tous ces gens à l'intérieur, la société. Tant qu'elle s'appuie sur le lien social, sur le rapport avec les autres, elle reste debout. Elle avance avec les autres, rien ne la distingue vraiment.
Mais si la barre se casse, c'est à dire le lien social, elle risque de mourir socialement. Elle arrive dans de la marginalité, elle devient quelqu'un dont on se méfie, voire même quelqu'un que l'on fuit.
Tu vois Mycha, ce texte rejoins vraiment ta nouvelle qui traite de la conséquence d'une perte de lien social. Ils sont complémentaires!