Résumé
Le peuple algérien a enduré une violence extrême due au colonialisme, avec des morts, des expropriations, une méconnaissance profonde de la dignité humaine en raison de la domination politique, économique et culturelle. Des populations complètes ont été appelées indigènes et isolées dans les montagnes où elles vivaient dans les ténèbres de l’ignorance absolue totale. D’autres plus proches des colons se partageaient corruption, crédulité, illusion, superstition, méchanceté, préjugés, servitude, bassesse et ignorance dogmatique. Témoin en est la famille de Si-Mahiedine qui maria sa fille de dix-sept ans par force à son cousin maternel par peur d’imprécations proférées par l’imam contre toute la famille.