Résumé
Parce que ce mot fait peur.
Parce qu'il faut le regarder en face.
Parce que la guerre n'est pas encore gagnée mais que des combattants se relèvent et ils sont de plus en plus nombreux.
Parce que je veux le dire haut, fort et souvent.
J'ai rencontré le cancer. J'ai connu l'angoisse, la peur, la souffrance.
Mais je suis là, bien vivante. 10 ans plus tard, j'ai fait le plus beau des périples : celui qui me mena de la Bretagne à Santiago de Compostelle, 1700 km de parcourus en 72 jours de marche. J'ai marché pour mes compagnons d'aujourd'hui qui se battent comme je l'ai fait hier. Je voudrais leur dire qu'au bout du chemin il y a le soleil, une nouvelle vie qui commence où tout est encore possible.