Résumé
A M LAURENT DE FAUVEL. D'abord, mon cher Laurent, je vous demande, si vous avez pour moi quelque amitié, de ne pas faire trop souvent de sottises qui nuisent à votre santé. Je vous permets toutes les autres. Vous allez me demander d'en citer une, et me voilà fort embarrassée; car, en fait de sottises, j'en connais peu quine soient nuisibles. Reste à savoir ce que vous appelez sottise. S'il s'agit de ces longs soupers dont vous me parliez l'autre jour, je crois qu'ils vous tuent, et je m'en désole. A qui songez vous, mon Dieu, de détruire ainsi, de gaieté de cœur, une existence si précieuse et si belle ? Mais vous ne voulez pas de sermons: je me borne à la prière. Quant à votre Anglais, qui est un Américain, je viens de.