De cette alcôve, que je creuse d'une respiration J'aimerais pouvoir dire l'essence et la floraison la terre et le ciel Quand je peux à peine témoigner de son existence Il y aurait en moi assez de désir pour en visiter jusqu'à la plus reculée lagune le plus profond cratère Et je n'ai que le temps d'imaginer leur infinie beauté d'en effleurer la sublime nature
///Chanson d'été
Sous chaque ciel déployé Résonnaient ces rires silencieux D'un esprit qui n'a plus à penser D'un homme retombé en innocence D'une âme qui s'amuse à vivre Comme si elle n'avait pu le faire depuis mille ans.