Résumé
Volontairement, je me suis tenue à distance des génies classiques que sont Proust en littérature et Mozart en musique. Je ne pouvais bien sûr que connaitre l’existence de ces monuments, pourtant, je m’appliquais à les contourner méthodiquement.
Peur, angoisse, crainte, effroi de m’abîmer dans les profondeurs abyssales de la passion pour la littérature et la musique.
Le plus profond de mon être était appelé et presque happé par ces génies du sensible. Je m’en suis protégée comme de terribles démons susceptibles de me tenter et de me conduire sur leur route. J’ai toujours pris la tangente, effrayée, par le risque de les côtoyer, de les aimer et de peut-être un peu leur ressembler.