même si laissant tout derrière nous que les heures ne comptent plus d'un baiser l'éternité à venir que les aubes dans leur pauvreté prostituent leurs robes de lumière même si laissant tout conserves et meubles cœurs qu'on habite à peine amours suspendues en linge estival nous avons su voir de nos yeux fatigués à travers l'opacité merveilleuse de ce songe qu'est la vie