Résumé
Au fil du temps, Jean-Joseph Carl s’est fait une spécialité du haïku, ce petit poème – trois vers de 5, 7, 5 syllabes – emblématique de la poésie japonaise.
Le poète-haïkiste fait ici un travail sobre, subtil et pur, une plongée dans la nature, les saisons, dans l’immédiat des sensations, des bruits, des odeurs, dans ce qu’expriment les attitudes, les choses, et les objets aussi. Il sait voir ce qui advient de façon minimale ; il perçoit les réalités cachées. En très peu de mots, son poème traduit ce qui est dans l’instant, et parvient à nous faire rêver ou à nous laisser songeur, méditatif.
Le haïku dit pour n’avoir plus à dire. « Après lui, le silence s’impose », écrit Michel Onfray dans Cosmos.