Résumé
"On dit qu’au moment ultime, le mourant sur son lit de douleur voit, en un instant, sa vie défiler sous ses yeux. Les bons, les mauvais épisodes se succèdent en un éclair ; amis et ennemis se fondent dans les cendres d’une existence qui s’éteint.
Il doit en être ainsi lorsqu’un couple expire, car, seule le soir dans une chambre immense, mais trop exiguë pour abriter mon chagrin, dans cette demeure orgueilleuse désertée qui plus jamais ne sera notre foyer, je n’ai pas échappé à l’épreuve des souvenirs.
Sans générique, sur l’écran noir de ma nuit blanche, je me fis du cinéma sans pognon et sans caméra, comme chante un jazzman français dont j’ai oublié le nom.
Le film commençait en 1982, il y a vingt ans."