Résumé
Bon, allez !
On va laisser passer la lumière, on va faire de la place pour l’attente, pour la guérison, pour le chagrin, les souvenirs ténus, les mots qu’on se disait sous le gui, pour des choses très sérieuses et d’autres menues. Il y aura l’espace nécessaire pour des chiens croisés, un chant d’oiseau, un désir, le souvenir de Marie-Jo, un pansement sur une estafilade, une ritournelle, tout ce qui vient maladroit, léger, et qui se mêle aux drames. Et l’espoir est têtu, il demeure là, par derrière, un sourire aux lèvres il contemple tout ce beau monde qui s’agite en vain, et c’est peine perdue.
Textes écrits au fil de l’eau, de 2014 à 2022, par Guillaume Pérocheau, entre la Vendée, le Var et le Jura.