Résumé
Deux cents petites pages de papier, de papier plus doux que le pétale, et qui seraient enfin comme autant d’écrins dévoués à la Fleur de la Pensée… ! Mais encore, une rose, une seule rose n’est-elle pas la métaphore, sinon la plus Parfaite Image de ce qu’est exactement le monde ? Entre les soieries merveilleuses, duveteuses et si frêles de ses pétales, et comme tentant de le protéger des fureurs et des avanies de ce monde, sommeille le Cœur brûlant et secret des dieux. Avons-nous seulement jamais bien pris le temps, mes amis, de réfléchir à ce qui se trame au cœur des roses ? Comment dès lors oserions-nous prétendre saisir quel-que chose, si peu soit-il, de ce monde, de ce monde parfois si drôle, si étrange et si pâle ?