Résumé
"Les poètes aujourd'hui veulent nous habituer à la mode d'austérité, à l'avarice des phrases. Ils en sont à nous parler des mots, sans les prononcer. S'ils continuent de la sorte à balbutier, ils n'articuleront bientôt plus que du silence. C'est pourquoi me plaît le vacarme occitan, d'Uzeste à Plaisance du Touch, à Marseille ou Avignon, de Lubat à Alioà - j'allais dire même à Nina Hagen. Réveillez-vous, enfin ! N'écoutez pas pieusement, dévotieusement; entendez seulement Alioà."
Trensacq, le 11 novembre 1992
Bernard Manciet.
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