J'ai gravi l'escalier en courant, franchi la cuisine puis la salle de séjour. Malgré l'obscurité que je déteste tant, j'ai traversé toute la maison. Montant quatre à quatre l'escalier du premier étage, j'ai foncé le long du corridor pour ouvrir furieusement la porte de la chambre où dormait Mina. Elle respirait doucement. Elle m'a semblé sans défense, inoffensive et fragile, à la merci de n'importe quelle menace.