Louis Jacques VIRGONA

A sa place ....

il y a des choix à faire, pas toujours facile, mais il faut les faire ...
La justice d'un homme face à "l'injustice" nazi.
Les droit

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25631

Reliures : Dos carré collé

Formats : 11x20 cm

Pages : 137

Impression : Noir et blanc

N° ISBN : 9782953232868

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il y a des choix à faire, pas toujours facile, mais il faut les faire ...
La justice d'un homme face à "l'injustice" nazi.
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Autour de Louis Jacques VIRGONA

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Ses ouvrages
Résumé
il y a des choix à faire, pas toujours facile, mais il faut les faire ...
La justice d'un homme face à "l'injustice" nazi.
Les droits d'auteurs sont integralement reversés à une association d'aide contre le cancer.

extrait :

- Espèce d'ordure !!! Merde !!!! Mais dis quelque chose !!!
- Je n'ai rien à dire, Moshé. Fais ce que tu as à faire. Si tu peux m'accorder une faveur, ne le fais pas devant les petits.

Moshé n'était pas un super héros, loin de là. Il avait mené sa vie tambour battant avec une seule ligne de conduite, l'honnêteté.
Avec son épouse Rachel, ils habitaient en plein centre de La Havane. Leur maison n'avait rien d'un palace, mais, ils avaient su y créer un nid pour leur famille. Le couple avait deux garçons. L'aîné, Shlomo, âgé de 8 ans était le « dompteur » du petit dernier, Elias qui malgré ses 4 ans était déjà un véritable petit diable.
Les enfants, quoique très jeunes, avaient déjà beaucoup voyagé. Berlin, Buenos Aires, Paris, Londres, Brasilia, toutes ces villes avaient un jour hébergé la famille.
Rachel était une excellente épouse et une merveilleuse mère au foyer. A la naissance du petit Elias, le couple avait décidé d'un commun accord de mettre en stand by la carrière de Rachel. C'était de toute manière plus simple comme cela.
Moshé était employé en tant que consultant informatique pour une société israélienne, First & Last Cie LTD. Contraint de déménager au gré des missions qui lui était proposées, la famille Abouab avait donc décidé que Rachel s'occuperait des enfants. Elle reprendrait son activité de professeur en faculté quand ils seraient un peu plus grand, et surtout quand la famille serait plus stable, géographiquement.
Cela faisait donc 2 ans que les Abouab habitaient la Havane. Ce n'était, certes, pas la plus belle maison qu'ils avaient occupé, mais la vie était peut être la plus agréable qu'ils aient pu rencontrer.
Contrairement à certaines villes où ils avaient pu se rendre ou habiter, il n'y avait ici aucun problème qui puisse être lié à leur confession. Ici, juif ou catholique, finalement, cela ne faisait aucune différence. Non, il y avait une petite différence, ou plutôt un petit problème lié aux enfants.
Quand le petit Shlomo s'était présenté pour sa première journée à l'école, il avait donc 6 ans et entrait en classe de CP. Pas un seul de ses petits camarades n'arrivait à prononcer correctement son prénom. Romo, Pomo, Zlomo, bref le petit nouveau était passé par tous les prénoms, mais jamais par le sien. Voila donc le seul problème rencontré par la famille.
De retour de l'école, quand Moshé avait demandé à son fils comment s'était passé la classe, s'il y avait eu des soucis, le petit Shlomo lui avait répondu : « Tout va bien Papa, mais si tu m'avais appelé Juan comme tout le monde, ca m'aurait fait gagner du temps ! ». Rachel et Moshé avaient eu ce jour, l'une des plus belles crises de rire de leur vie.
La vie s'écoulait donc paisiblement ici, à Cuba.
Aujourd'hui était un grand jour. Le petit Elias allait entrer à l'école maternelle. C'était la rentrée des classes, et les deux frères allaient enfin se retrouver ensemble dans l'école unique du quartier. Les classes de maternelle et de primaire étaient toutes dans le même bâtiment. Rachel déposait donc ce matin ses deux garçons avec un double sentiment.
D'une part, Rachel sentait le pincement au c??ur que rencontre toute mère le premier jour de la rentrée scolaire, et ce, d'autant plus que son petit dernier n'était maintenant plus son exclusivité. Elle allait devoir le « partager » avec sa nouvelle maîtresse.
Ce malaise, passager, était cependant « compensé » par le fait que Rachel allait commencer une nouvelle vie. Elle s'occupait de ses enfants avec le plus grand bonheur, mais elle avait mis entre parenthèses, ces dernières années, toutes ses activités professionnelles mais aussi personnelles. Depuis quand n'avait elle pas lu un livre, installée sur sa terrasse ? Depuis quand ne s'était elle pas promenée en ville ? C'est vrai, La Havane n'avait rien des Champs Elysées, mais ...

Pour en savoir plus, n'hesitez pas à acheter ce livre !
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