Interview fictive de Philippe CEBEILLAC
Utilisez-vous des brouillons ?
J’ai utilisé énormément de brouillons si tout ce que j’écris était sur papier j’en aurais des tas et des tas, heureusement l’informatique existe et les fichiers s’accumulent en autant de versions, remaniements et idées de restructuration diverses
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Essentiellement la vie en tant que telle et ce qui la fait : les gens, les choses, la nature.
Comment voyez-vous l’avenir du livre ?
Le livre est un objet une chose matérielle qui peut se lire n’importe où on a uniquement besoin de ses yeux, le livre est donc incontournable et donc son avenir inscrit définitivement dans la durée
Que pensez-vous du livre numérique ?
C’est un excellent média à portée mondiale
Où et quand préférez‐vous écrire ?
J’écris essentiellement à mon bureau devant mon écran d’ordinateur quand j’en ai le temps et l’humeur
Comment travaillez-vous, faites vous évoluer votre trame narrative ?
Je ne cesse, et c’est peut-être un défaut, de refaire et faire de découdre et recoudre déconstruire et détruire car au fil du temps vient toujours d’autres idées et façon de voir les choses mais heureusement le gros de la trame romanesque est toujours là mais je suis comme un peintre qui ne serait jamais satisfait de son œuvre et qui inlassablement viendrait la retoucher jusqu’à jamais cela certainement.
Quelles sont vos motivations ?
Ecrire pour transmettre un regard, une façon de voir le monde
Quel rapport entretenez‐vous avec votre œuvre ?
Un rapport de possession réciproque étroit
Votre oeuvre a‐t‐elle évolué ?
Elle ne le cesse mais je ne sais pas si c’est en bien ou en mal…
Votre enfance a‐t‐elle influencé votre choix professionnel ? Votre œuvre ?
Mon père était écrivain sans renom, j’ai toujours eu des livres dans ma maison, je n’ai cessé come tout un chacun de voir des lettres depuis tout petit c’est un langage -l’écriture- très important par sa graphie et son sens.
Quels sont vos auteurs favoris, vos sources d’inspirations, vos idées, vos influences ?
Un certain nombre d’auteurs m’ont fortement influencé durant ma période de lecture qui a duré vingt ans je ne lis désormais quasiment plus. Ces auteurs sont : Rabelais, Powys, Céline, Lawrence, Faulkner, Marquez, Fuentès, Hamsun, Milosz, Mac Orlan, Cendrars, Carpentier, Dostoïevsky, Suares, Leblanc, Char, Saint John Perse, Cervantes, Saint Exupery, Parménide, Héraclite, Montaigne, Bloy, Lautréamont, Pagnol, Jerome, Nerval, Reich, Gourmont, Barbey d’Aurevilly, Huysmans, Louÿs, Gobineau, Heidegger, Wittgenstein, Canetti, Guénon, Leroi-Gourhan, Bertalanffy, Blanchot, Cioran, Bachelard, Camatte, Jaulin, Wittvogel, Villon, Du Bellay, Trakl, La Fontaine, Hölderlin, Gainsbourg, Mallarmé,…
Mes idées sont, à la suite de longues recherches et lectures de tous bords et horizons, résolument de caractère humaniste dans le sens du mot de la Renaissance sans faire de l’Homme une idole.
Les influences multiples et innombrables de toutes les formes d’art (cinéma, peinture, sculpture, musique…)
Pourquoi ne lisez-vous plus ?
Je ne lis plus de romans ou autres œuvres d’auteurs parce que j’en suis las et parce que mon métier d’enseignant me contraint à ne cesser de lire.
Tout ouvrage commencé devient‐il une œuvre ?
De gré ou de force oui
Quelle est la place de votre entourage ?
Personne ne lit mes ouvrages dans mon entourage même s’ils en font partie et ce sans qu’ils le sachent.
Combien de temps mettez-vous à écrire un livre?
Plusieurs mois et années voire décennies.
Quel sentiment voulez-vous transmettre en priorité?
La sévérité.
Pourquoi ?
Parce qu’elle est mère de la raison et que l’on a vite fait de se laisser emporter par la passion lorsque l’on lit et de se noyer dans les mots qui deviennent un poison.
Avez-vous toujours voulu écrire?
Oui.
Quelle est la part de réalité dans vos histoires?
Totale, la réalité est mon objectif essentiel : la dire, l’analyser, la révéler.
Avez-vous des pannes d'inspiration?
Non.
Dans quelles conditions écrivez-vous vos livres?
Quand je suis bien.
Pour quelle tranche d'âge préférez-vous écrire?
Toutes s’ils savent lire.
Pourquoi s'intéresser à ces évènements passés?
C’est la terre des arbres que nous sommes.
Combien de livres avez-vous écrit?
Plus d’une dizaine.
Interview de Philippe Cébeillac:
Comment écrivez-vous ? :
Par périodes, quand le temps et l’humeur s’y prête. Sur cahiers, carnets, ordinateur. En cherchant à composer des sortes de pièces musicales car je trouve que littérature et musique sont très proches.
Pourquoi écrivez-vous ? :
Pour parler.
D’où vous vient votre passion d’écrire ? :
J’aime parler et l’avantage de l’écriture est que l’on s’applique à parler.
Comment vous vient le sujet d’une nouvelle ou d’un roman ? :
Comme l’envie de faire un gâteau, je me dis : "Tiens ! j’aimerai bien manger de cela, qui aurait ce goût là, cet aspect là !..." Pour amuser ou pour transmettre. Un sujet qui me distrait et qui me donne envie de distraire. Un sujet qui me donne envie de réfléchir ou de faire réfléchir. L’envie de dire quelque chose d’une certaine manière, à ma façon.
Pensez-vous que les critiques apportent à l’écrivain ? :
Nécessairement c’est une forme de miroir qui renvoie une ou des images de soi par l’autre. Positive ou négative qu’importe l’important est l’installation d’un dialogue.
Pourquoi avez-vous choisi de publier sur TheBookEdition.com?
Parce que c’est pratique, moderne, accessible à tous et toutes, c’est une forme de diffusion d’avenir.
Avez-vous des projets en cours ? :
J’ai plusieurs projets en cours : la poursuite de la rédaction de fables, poésies, réflexions et recherches, romans...
Si vous désirez ajouter quelques mots aux lecteurs qui vont vous lire. C’est ici et maintenant. :
Lire c’est comme prendre un bateau, monter à bord et partir en voyage. Découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles personnes. Découvrir des nouveaux mondes inutiles et utiles, passagers et permanents, que l’on laisse et délaisse ou que l’on aime et adopte.
Nous vous remercions...
Philippe Cébeillac a pour parcours ce qui suit dans les domaines artistiques et littéraires:
lorsqu’il est au lycée il crée deux journaux lycéens "Lalumette" et "Le chant des égouts", obtient son bac en sciences économiques et sociales avec mention en 1976 et s'inscrit en Sciences Politiques à Toulouse.
Puis il participe en tant que journaliste et secrétaire de rédaction à la création et la réalisation d'un hebdomadaire à caractère régional : « La Tribune du Midi » c'est là qu'il rencontre des journalistes, autorités et responsables politiques et culturels, artistes et créateurs locaux, ou nationaux et là aussi qu'il apprend le maquettisme, la photographie, l'imprimerie et fait ses premiers pas dans le dessin et le montage photos... il participe à un journal de consommateurs "Sphynx". Il commence à créer et peindre en essayant diverses techniques (huile, pastel, gouache, aquarelle, plume, lavis, dessin, encre...) sur divers supports (murs, toile, papier, bois, carton...). C'est à ce moment qu'il commence la rédaction de nouvelles "Nuages d'azur" qu'il envoie auprès de maisons d'éditions.
Il commence à produire des supports peints de tables décoratives en collaboration avec un ébéniste et crée une gamme de meubles. Il réalise le premier tableau variant "Ruines célestes" début d'une longue série et invente donc une technique unique de passage des encres sur des toiles de papier grand format qui rivalise en précision avec l'art pictural classique. Il présente dans plusieurs expositions ses œuvres et commence à voir paraître plusieurs articles sur ses réalisations dans la presse.
Chercheur, lecteur et amateur de musique il se cultive et s'enrichit de nouveautés. Il rencontre en 1988 les responsables de l'espace Saint-Cyprien (Mr Prat) à Toulouse pour réaliser une exposition de tableaux variants sur le thème de la révolution de 1789 intitulée : « Ellipse 89" et en 1989 réalise une autre exposition à Altigone, centre culturel de Saint-Orens, où Mr Jean-Paul Rouillé décèle et révèle ce qui lui semble être un art nouveau qui lui vaut un certain succès médiatique et artistique.nOn réalise sur ses œuvres et projets deux émissions télévisées : « Euréka » sur FR3 et un reportage de TLT sur son exposition à l’Espace « Saint-Cyprien ».
En 1989 il est remarqué par le jury du SITEF qui le sélectionne pour participer au salon de la rentrée d’automne. En parallèle il rencontre les responsables de la DRAC de Paris : Mr Francis Balagna, du conseil régional de Midi-Pyrénées (Mr Censi et Mme Salvant) pour réaliser une exposition de grande ampleur dans le cadre du Faust 1990 : « Interférences 90 ». Le cahier des charges se monte à une valeur de 65 000€ et l'ensemble du projet est finalisé mais sans être présenté au public. Le Conseil Régional lui accorde les crédits nécessaires à la réalisation des six œuvres et de la pyramide centrale du projet. Pour parfaire sa formation professionnelle dans le domaine de l’art il suit deux stages : un de formation en microédition au CEFIT et un de photographie et multimédia à l'ETPA.
Il poursuit ses travaux ayant produit une cinquantaine de tableaux variants et des centaines d’œuvres dans diverses disciplines : acrylique, pastel, gouaches, huiles et copies de tableaux de maîtres et en pratiquant la photographie. Il poursuit ses recherches et œuvre sur ses poésies, essais, romans et nouvelles.
Parallèlement à cela il continue à écrire: sketches, poésies, et poursuit la rédaction d'un vaste roman qui couvre une période de 25 ans dont le titre principal est : "La pendule à moteur" composé de 6 sous-romans.
En 1999 il s'inscrit à l'université du Mirail en Psychologie parvient au niveau Licence s'installe à son propre compte comme enseignant : formation en informatique et soutien scolaire. Il aborde le monde de la communication sur internet et devient Webdesigner. Exerce deux ans en tant que professeur d’un atelier d'arts plastiques.
Sur son site Facebook il produit et présente diverses œuvres dans divers domaines: créations en arts plastiques, extraits de romans, réflexions sur l'actualité, ...
Ses œuvres picturales sont visibles sur Galerie Création et Culture Inside.