Vélitchkoff Jonathan

Le 16 mars 2020 marque un tournant dans sa vie. Face à la gravité des événements et au silence des autorités, il lui est apparu impératif, en tant que citoyen, de laisser une trace écrite. À la suite de suspensions sur les réseaux sociaux, il a ressenti l’urgence de s’exprimer par un autre biais. Ce n’est pas par ambition littéraire qu’il a pris la plume, mais par nécessité : pour témoigner d’une réalité inacceptable, documenter les faits et pallier l’absence de réponse institutionnelle.

Son ouvrage est le fruit d’un travail engagé et sincère, à la fois spontané et nourri d’une démarche de réflexion personnelle. Il s’appuie sur son vécu de la crise, quelques témoignages recueillis dans son entourage, des articles de presse et des références juridiques. Ce projet, qu’il a mené de manière intuitive et autodidacte, s’est construit au fil des souvenirs, des observations et des recherches qu’il a réalisées dans un esprit d’archivage. Il a ainsi consigné ce qu’il a vu, entendu et combattu, retranscrivant une ou deux histoires de proches, répertoriant des crises successives en rapport avec la situation globale et, parfois, recherchant des éléments tangibles, comme les avis de décès, pour comptabiliser les disparitions dans son entourage – un échantillon significatif à ses yeux.

Dans cet élan, il a également pris le temps d’expliquer, de manière générale, sa perception des grandes entreprises pharmaceutiques comme "Big Pharma", assortissant ses réflexions de liens, de sources et de témoignages, bien que son travail reste celui d’un novice ou d’un débutant. Ce caractère expérimental et autodidacte ne fait que renforcer la sincérité de sa démarche : il ne s’agissait pas de produire une analyse exhaustive, mais de poser les bases d’une mémoire du quotidien et d’offrir une vue d’ensemble de ce qu’il considérait comme des événements majeurs.

Ce texte, fruit de ses efforts, doit être vu comme un acte citoyen et une exigence de vérité : une tentative d’empêcher que cette période sombre ne tombe dans l’oubli.