Sanchez Patrick

Sanchez Patrick

Partir en Chine pour me soigner n'était pas une impulsion, mais le fruit d'une
confiance grandissante envers une médecine que j'avais appris à respecter.
La médecine traditionnelle chinoise, loin des préjugés souvent associés à son exotisme, m'était apparue comme une approche médicale cohérente et éprouvée.
Des siècles d'observation et de pratique avaient façonné un système qui ne traitait pas simplement les symptômes, mais rétablissait l'équilibre entre le corps et l'esprit.

Si certains considèrent mon choix de suivre la médecine chinoise comme un acte de foi, ils n'auraient pas totalement tort. Mais ce choix était aussi rationnel, car il reposait sur une analyse profonde de toutes les options disponibles. Je savais qu'il y avait des risques, bien sûr, mais je croyais fermement en la capacité de mon corps à se régénérer, si on lui donnait les bons outils.
Cette décision était audacieuse et n'était pas sans conséquences. Je savais que si le traitement échouait, je devrais non seulement affronter la progression de la maladie, mais aussi porter le poids de la responsabilité d'avoir rejeté les conseils des plus grands experts médicaux.
Mais le plus grand risque pour moi aurait été de ne pas essayer, de me demander toute ma vie
« et si... »