L'écriture nécessite beaucoup d'énergie avant d'offrir ses histoires aux lecteurs.
Vient une idée, une rédaction, une correction, une satisfaction, un enthousiasme, le doute, la peur, parfois la désillusion.
Nous sommes si nombreux à brunir la feuille de ces récits fictifs, qui nous consument avant de vous courtiser, qu’il est ardu d’atteindre vos yeux, parfois même, votre cœur.
Notre allégresse se nourrit du partage d’une fiction, née d’un instant, d’une œillade, d’un mot, d’une phrase, d’une crainte, d’un constat et de tant d’autres choses encore.
Partager ses écrits, c'est s'exposer aux risques de l'indifférence, du sabotage, du jugement. C’est aussi divertir, occuper les silences et offrir du rêve.
Les études autant que la lecture n’étant pas mon fort, ce qui est un comble, je l’avoue, j'ai consacré mon temps à traverser une jeunesse qui me fait languir, aujourd’hui, de ce qu’elle avait à offrir. Mais ne dit-on pas qu'ainsi va la vie ?
Un imaginaire débordant m'a incitée à écrire, ce qui n'a pas été une mince affaire, je vous assure ! Cependant, ne pas écrire, même de manière simple, équivaut à me priver d'une part de moi-même.