Plus de 40 ans d'expérience ne serviraient à rien sans transmettre. Alors, j'ai choisi ce permis légal de rouiller qu'est la retraite pour ne pas le faire et plutôt que de passer ce temps et le perdre entre canne à pêche et canapé il m'a semblé plus utile de transmettre un savoir-faire.
La transmission c’est d’abord ce mouvement qui porte à faire partager aux autres, notamment à la génération suivante, ce qu’on a soi-même reçu de bon, de précieux pour construire et orienter sa vie professionnelle. Elle est portée par cette conviction que ce qui est essentiel pour chaque professionnel doit l’être aussi pour ceux qui suivent et qui choisissent le même métier. Nous, commerciaux et cadres commerciaux expérimentés à l’école du terrain, la seule qui vaille dans ce métier sommes les sentinelles qui entretiennent la passion et l’envie de transmettre leur savoir-faire, de « donner goût » aux choses par de la pédagogie pratique, par la passion qui nous anime. Transmettre est relatif à l’exercice d’un art qui se travaille avec engagement et simplicité. C’est faire coïncider le verbe « savoir » dans sa déclinaison pratique « savoir-faire » et le nom « savoir »
L’objet essentiel du livre "Ainsi vendait Zarathoustra" comme de mon cabinet est de transmettre un savoir-faire à un maximum de jeunes ou moins jeunes commerciaux, cadres commerciaux certes, mais aussi de sauver plusieurs entreprises en difficulté ou d’en aider d’autres à croître ou encore à naître et se développer. Le but n'est en aucun cas de vous apprendre à vendre ce que vous vendez (personne ne peut être tout à la fois) mais de vous donner des clés pour vendre plus, plus vite et plus souvent. Il s’agit de faire prendre conscience à beaucoup de chefs d’entreprises qu’il existe une solution autre que de demander sans cesse des crédits aux banques: solution qui nomme la vente. Vendre plus, mieux, plus vite, honnêtement tout en préservant ses marges. Casser la réputation désastreuse des vendeurs, réputation ou rumeur qui comme chacun sait (ou pas) n’est jamais que la somme de malentendus. Enfin, c’est donner à chacun, qu’il soit commercial ou pas, la possibilité de trouver un travail rémunérateur et de permettre la solidification du tissus entrepreneurial vecteur de création d’emplois. C’est enfin, une fois suffisamment de personnes formées, pouvoir faire en sorte qu’elles aussi, un jour, transmettent!