J'écris des romans dits de terroir avec un caractère historique pour faire revivre des événements oubliés.
Mes cinq premiers romans ont été édités chez les Editions De Borée (fermées en 2016).
A travers mes livres, j'ai toujours voulu rendre hommage à toutes ces personnes qui ont traversé ma vie en me confiant leur histoire. Ils étaient déracinés, arrachés à leur pays, ils venaient du Piémont italien, d’Espagne ou d'Alsace, ils avaient tous une raison de partir pour chercher à vivre décemment.
Au cours de leurs récits, leur histoire s'écrivait peu à peu sous mes yeux, je n'ai eu qu'à la mettre en scène en respectant leurs paroles dans le but de perpétuer leurs souvenirs pour ne pas qu'ils ne sombrent dans l'oubli, parce qu'en les écoutant, je me demandais qui les raconterait une fois ces personnages disparus.
Tous mes livres reposent sur de nombreux épisodes de leur vie, sans artifice, tels qu'ils me les ont racontés pour coller au plus près de leur peau. Méfiants au début, mon premier livre, "la demoiselle du port", a été la clé qui m'a permis d'ouvrir et de fouiller leur mémoire. Et ils se sont livrés en confiance, le plus naturellement du monde. Et leurs premiers récits hésitants se sont très vite transformés en témoignages dans lesquels ils mettaient toute leur sincérité.
Ils étaient vignerons, ouvriers aux chantiers navals, tous un peu rebouteux à leur manière. Leur souffrance, ils la gardaient pudiquement au fond de leur âme, sans trop se confier, mais ils ont fini par m'ouvrir leur cœur. Je l'ai reçu comme un beau cadeau, et je les remercie de m'avoir donné cette chance de les entendre avant qu'ils ne s'éteignent.
Je suis né au cœur des vignes de Provence, d'un père espagnol et d'une mère provençale. Dans ma tête, il y a toujours le vent qui souffle dans les vignes glacées de Provence ou d'Occitanie en hiver, et je vibre toujours devant les couleurs de ces paysages en toute saison, et loin des clichés.
Mes auteurs préférés sont nombreux, mais j'ai une tendresse particulière à l'égard de mon ami Jean Michel Thibaux, de Thyde Monnier, Jean Giono ou encore Nicole Ciravégna... J'en oublie, qu'ils me pardonnent !