Marianne CITRON

L'écriture accompagne mon quotidien depuis de nombreuses années. Cela commence souvent par un sentiment, une émotion qui cherche à se dire à travers une idée, un contexte, une image, ou des personnages.

Alors, je laisse l’intuition me surprendre à tout moment et souvent quand je ne l’attends pas. J’ai appris à l’écouter, à lui offrir une place et du temps. Les situations se cherchent, se jouent et se rejouent. Les scènes se dessinent, les personnages apparaissent, s’approfondissent, dialoguent. Les mots se mettent en musique, les phrases se composent, se décomposent, se recomposent.

A partir de là l’histoire est quasiment en permanence avec moi. Aussi bien quand je travaille que lorsque je flâne dans la nature ou conduis ma voiture. Cela « cause » à l’intérieur, chemine en permanence dans ma tête. Une fois, deux fois, dix fois peut-être, je ne sais pas, je ne compte pas.

Je commence alors à écrire. Pas de musique, si ce n’est celle des mots et des images qui trottent dans ma tête.

Ça prend le temps que ça veut, je ne suis tenue à rien, si ce n’est le plaisir d’écrire.