Si Curtis Clodo écrit le nom de la liberté, c'est pour mieux lui vomir dessus, comme si elle n'était qu'une vieille camarade de beuverie, défigurée par le temps et les traîtres qui l'ont invoquée à tort et à travers. Entre la misanthropie et le romantisme, la violence et le raffinement, l'écriture de Curtis Clodo est un poison qui peut soigner ; l'auteur est quant à lui un grand malade qui conçoit ses labyrinthes avec le plus acharné des sérieux. Si vous décidez de lire ses histoires, vous ne serez pas pris.e par la main. Vous n'en sortirez pas non plus indemne. Mais peut-être que vous aurez ingurgité la substantifique moelle de ses personnages dérangés, piégés dans des situations apparemment inextricables. Si tel est le cas, vous en ressortirez nécessairement plus fort.e... N'est-ce pas ?