Il est difficile de se présenter en quelques mots, on se dit qu'on va ennuyer tout le monde. Alors, on pense à quelques points clefs. En premier lieu, son nom, qu’on proclame avec fierté : Jérémy de Nermont.
Ensuite, on se dit qu'il faudrait dire ce qu'on aime. On a peur que ce soit sans intérêt de dire qu'on aime les balades en forêt et l'histoire de notre vieux monde. Puis, il y a les romans qu'on aime lire, parce qu'avant de vouloir être écrivain, on est d'abord un lecteur. Alors, on pense à quelques grands noms tels que Ken Follet, JRR Tolkien ou Victor Hugo.
Enfin, parler de ce qu'on écrit. Là, on s'imagine que c'est le plus important. On se dit : "Il faut pas que je me rate." Mais, soudain, on s'aperçoit qu'on a déjà quasiment tout dit, alors les mots historique ou fantastique qu'on accole à nos romans paraissent bien dérisoires.