Equatorien né à Quito, Victor Artieda n’a que 22 ans lorsqu'il arrive à Paris pour s'y installer. Après des études de philosophie et d’art, il y enseigne la peinture mais surtout la gravure.
En 1988, il fonde la revue AAKN, première revue d'art rédigée en quatre langues rebaptisée Idéart en 1992. Cette publication ambitieuse, plus de 70 numéros, perdurera jusqu'en 2003.
Artiste donc et directeur de publication, ses dernières créations réunies en séries thématiques dénoncent les politiques anti-migration de tous poils ainsi que les problématiques liées aux religions. En outre, Victor Artieda est l'auteur de plusieurs livres d’artiste, confrontant sa poésie à ses propres gravures (« A qui de droit » en 1988 préfacé par Gaston Diehl, « Nuit éphémère » et « Néant d’un Dieu de sang » en 1995, Des mots, notamment). Il est à l’initiative d’un ouvrage collectif autour du confinement, « 62 jours à huis clos ». Dans la région sud depuis 25 ans, il y a recréé son atelier d’artiste enrichi d’une artothèque.