Au nom de la Nation arabe et musulmane, des générations anté-coraniques et des conquêtes post-prophétiques, moi Hakim Avédis, s’engage dans la remise en question du désordre structurel, par lequel notre communauté, semble profondément plongée. Nous sommes actuellement en 1443 dans le calendrier hijiri, et près de 4 pays arabes sont en ruine, dont les uns où les autres mesurent l’impact d’une famine au Yémen de plus de 3000 000 d’âmes dans l’indifférence prosaïque des nantis, et fataliste des masses. Jamais les nations arabes n’auront été aussi faibles, tandis que notre opinion publique, dans un esprit mutique, un illettrisme abyssal, et une réaction confessionnelle, semble tétanisé à l’idée de reprendre son destin en main. Séparatisme, sectarisme, politisme, une tripartite qui dénonce d’elle-même, le stade avancé de décomposition globale de nos nations d’origine.
Pour autant, une solution existe, celle de la renaissance, actée d'une analyse claire du fait politique, qui ayant vassalisé le social et la religion à son ordre, aura fini de détourner bon nombre de masse, dans un constructivisme basé sur la spéculation, dans une surenchère de l’homme providentiel, dans une négation de la réalité elle-même.
Notre défi ici consiste à ouvrir la voie à cette archipellisation de la pensée, confisquée depuis la mort du Prophète Muhammad, par « la religion tendancieuse des califes. »
Hakim Avédis écrivain, diplômé en science politique, fait partie de la dernière génération de nationalistes arabes influencée par la doctrine de Michel Aflak. Après avoir accumulé une sérieuse expérience dans le domaine du patriotisme arabe, et fréquenté les plus grands spécialistes en la matière (Maghreb - Machrek). Son ouvrage s'inscrit dans un continuum de l'arabité authentique et non basée sur un esprit réactionnaire, depuis l'effondrement de l'Irak en 2003.
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