L'idée de ce livre hommage, "Les contes du cochon pendu", m'est venue en Bretagne, dans une région d'élevage et d'agriculture où les prés et les champs descendent jusqu'à la mer. Ici comme ailleurs, la ruralité n'est plus celle dépeinte par Marcel Aymé et attire de plus en plus les citadins qui veulent changer de vie. Pour certains d'entre eux, alors que les animaux sont enfin considérés comme des "êtres vivants doués de sensibilité", la campagne est devenue synonyme de "havre de paix" et manger ses poules et ses moutons de "retour aux valeurs essentielles".
Le tout, avec les bêtes, reste de ne jamais engager la conversation.