Né en 1971 dans le Jura, Vincent François Mignard migre à l’âge de douze ans à Arles en Provence où il explore les Alpilles de Vincent van Gogh et invective le mistral à vélo. La première insulte dont il se souvienne enfant est « fils d’ingénieur ». Il en deviendra un.
Son travail de fin d’études en acoustique à l’université de Sherbrooke lui ouvre les grands espaces du Québec. Il récidive en 1995 en hivernant aux Kerguelen. Loin d’un confinement forcé, c’est une expérience jubilatoire qu’il laisse sédimenter et relate en 2018 dans son premier livre « Journal d’hivernage aux îles Kerguelen – Mission KER 45 » disponible en autoédition sur Amazon. Bien que transformé, il se laisse prendre par la logique de la cohérence et continue dans une voie technique : la guerre électronique. Mais, désireux d’explorer le monde, Vincent lâche le secteur de la Défense pour l’exploration pétrolière et voyage dès 1998 dans plus de 34 pays dont le Turkménistan, la Russie (Sibérie, île Sakhaline, Tatarstan) et 39 fois en Chine.
Laissant la côte atlantique pour le Var en 2005, il propose ensuite à sa famille la découverte des Pays-Bas où ils vivent à partir de 2014. En 2018, dans un éclair de lucidité, l’auteur décide de ne plus dépenser une once d’énergie dans les activités pétrolières et fait sa transition énergétique dans les énergies renouvelables.
Abordant la société comme un caméléon, son profil de couteau-suisse est révélateur d’un créatif dont l’écriture est le 3e étage de la fusée, après la musique (violon, piano) et l’art plastique (volumes, résine). SMART GRID (Le soulèvement) est son premier roman.