Il faut se connaître soi-même pour espérer comprendre l'autre car comprendre c'est, étymologiquement, cum – prendre ; prendre avec soi.
Mon parcours éclaire qui je suis.
J'aime, avant tout, la transmission. L'idée que, de la même façon que la géométrie nous enseigne qu'une ligne est une succession de points accolés les uns aux autres, chacun d'entre nous est un point, relié à tous ceux qui l'ont précédé et à tous ceux qui le suivront. C'est ce qui m'a conduit, pendant de nombreuses années, à être maître d'école, à me consacrer à la transmission du savoir et du patrimoine (car notre langue, notre histoire, nos connaissances scientifiques ou autres sont bien notre patrimoine) auprès des plus jeunes.
J'aime tout autant les rencontres fortuites, les vies qui se croisent inopinément, les échanges imprévus. C'est sans doute pour cela que j'ai quitté mon Var natal pour aller vivre quelques années à l'île de la Réunion puis à Paris et enfin, aujourd'hui en tout cas, dans les Bouches du Rhône