Originaire de la région parisienne, je vis dans le sud de la France depuis maintenant 27 ans. Énergéticienne, j’accompagne depuis 5 ans les personnes qui font appel à moi dans les transformations intérieures, les changements de regard que leur parcours de vie, leurs différentes prises de conscience leur proposent de réaliser.
Dès mon plus jeune âge, j'ai ressenti une passion dévorante pour les livres. Ma rencontre avec les univers qu'ils abritent a été fusionnelle et j'ai passé toute mon enfance et mon adolescence avec un livre dans la poche.
Est-ce cette passion qui m'a donné très tôt le goût des mots ou est-ce ce goût qui m'a porté vers la littérature ? Je ne le saurais jamais. Il n'en demeure pas moins que pour moi le Verbe est un puissant créateur et qu'il importe toujours de choisir avec soin les mots utilisés afin de s'approcher au plus près de ce qui se joue à l'intérieur.
J'ai commencé à écrire à l'adolescence et n'ai jamais vraiment cessé depuis. Le désir de partager tous ces textes est resté un rêve inaccessible pendant longtemps en raison d'un tas de croyances erronées sur moi-même et sur le processus d'écriture.
En parallèle, je me suis dirigée vers l'univers du soin énergétique et de l'accompagnement. Les mots étaient là aussi essentiels. Cette capacité à saisir puis à nommer de manière juste, pertinente les mouvements intérieurs des personnes qui venaient à moi permettait des réhabilitations profondes et guérissantes. La magie du Verbe opérait...
Et puis, comme il est impossible de se fuir vraiment, la Vie m'a donnée à vivre une expérience initiatique qui a tout transformé en moi. Cette expérience exigeait un partage et l'écriture s'est déployée sans que j'ai eu l'impression d'avoir vraiment le choix.
En publiant cet écrit, j'accédais enfin à un espace de légitimité intime et profonde. Le barrage avait lâché et le désir d'écrire a été remplacé par la nécessité d'écrire. Je n'ai plus le choix et c'est pour ça que les mots peuvent enfin se déployer à l'extérieur. Au terme de cette première expérience, une seconde écriture a surgi, impérieuse, donnant naissance à « L’amour vrai ».