Je suis né le 29 juin 1953 à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir). Mes racines familiales, auxquelles je suis très attaché, sont cependant normandes (Haute-Normandie).
La disparition prématurée de mon père, en 1969, m’a conduit à suivre une filière militaire, moins par vocation que pour pouvoir mener des études supérieures.
Ayant obtenu le diplôme d’ingénieur de l’Ecole de l’Air de Salon de Provence, j’ai d’abord mené une carrière d’officier de l’armée de l’air avant d’intégrer, en 1987, le corps des ingénieurs militaires de l’armement.
J’ai choisi de prendre ma retraite en 2007, avec la volonté de m’adonner à l’écriture romanesque, un rêve trop longtemps gardé en moi, sans oser le concrétiser.
Ma prime enfance a été très « bohémienne » car mon père, militaire, servait dans l’infanterie de marine. Je n’ai pas eu le temps, à l’époque, de m’attacher ni à aux lieux, ni aux gens. Je me suis très tôt réfugié dans la lecture, me nourrissant des écrits de Tom Hill (Karen Brunés), d’Enid Blyton, de J.O. Curwood, d’Alexandre Dumas, Jules Verne, etc.
Il m’en est resté une préférence certaine pour les romans d’aventures.
Mais surtout, j’ai appris à aimer les livres pour eux-mêmes.
Paradoxalement, bien qu’ayant suivi des études scientifiques, j’ai toujours été plus attiré par les matières littéraires. Le goût d’écrire ne m’est pas apparu un jour comme cela. Je l’ai toujours eu en moi.
Epris de romans d’aventures, il ne faut donc pas s’étonner de me voir choisir ce genre littéraire pour écrire.
L’envie de créer un monde dans lequel l’homme est « minuscule » remonte à l’époque où, enfant, je jouais avec des « petits » soldats dans les jardins. De ce temps là, date aussi le plaisir que j’éprouve à observer la vie qui se déroule au « ras des pâquerettes ».
Enfin, de mes lectures de gamin, j’ai conservé une attirance pour tout ce qui touche à la culture amérindienne, avec en toile de fond, les illustrations des livres de bibliothèque rose représentant les indiens en nobles sauvages emplumés se glissant dans les forêts profondes du Nouveau Monde.
Il ne reste plus qu’à saupoudrer un peu de ma passion pour les arts martiaux et les cultures extrême-orientales, puis à secouer le bocal, pour que naisse mon premier roman !
Mais la jubilation que je ressens à jeter cela sur le papier me sert aussi à aborder des sujets beaucoup plus sérieux comme les types de société et les modes de management, le rapport au religieux ou avec la violence.