Né en 1961 au cœur de l’Auvergne, à Clermont-Ferrand, Pascal Fourvel y effectue ses premières études. Il suit une formation scientifique et technique à Caen jusqu’au doctorat, parallèlement à ses premiers écrits, essentiellement des poèmes.
À partir d’une première expérience comme acteur, il emprunte le chemin du théâtre, avec des œuvres interrogeant le sens du monde. Certaines de ses pièces ont été très tôt représentées (Bain de ménage transfiguré ou Au bord, le précipice). Pendant les années quatre-vingt-dix, il se tourne également vers l’écriture de nouvelles. Certaines d’entre elles, comme La transformation (éditée aux éditions Delatour France) ont été mises en musique.
En coopération avec des artistes plasticiens, ses œuvres se sont récemment ouvertes à l’installation poétique (exposition alliant poésie, musique et arts plastiques en 2009 à Vitoria, en Espagne).
Sous diverses formes, son imaginaire exprime sa quête des profondeurs intérieures, mais aussi son opposition avec une société qui tend à écraser l’être sous l’avoir. Cette confrontation sous-tend l’écriture de la plupart de ses œuvres, à la fois comme motivation et comme aspiration à parcourir un chemin vers la liberté.
Dans un autre champ d'expérience, à partir des années 1997, Mais surtout de la crise de 2008, il appréhende l'économie via l'analyse de la valeur, valeur comme quantité de travail, temps de travail, mais aussi valeur comme incorporation de la part immatérielle du travail, qu'il nomme "qualité d'information", non plus soumise au seule temps de travail, mais aussi aux aspects intellectuels, voire imaginaires, du travail.