Emmanuelle Demerliac s’installe dans l’écriture comme on prend la forme du canapé, simplement à force d’être lovée dedans.
Des voyages extérieurs puis des voyages intérieurs, des énergies qui se mélangent, se compilent ou se séparent… De tous ces gens… Tous ces gens, croisés dans les méandres de sa sphère.
L’ombre de leur regard la fait toujours vibrer, l’écho de leur voix résonne sans cesse en elle, leurs sourires, leurs rires… Et l’empreinte qu’il lui en reste l’installe dans une certaine volupté où elle peut encore les atteindre.
Alors, ce sont juste des bouts de vie, habités de personnages chimériques.