Informaticien de formation, de déformation aime-t-il à plaisanter, l'auteur
à fait toute sa carrière dans la presse et l'édition ; ce qui
paradoxalement, dit-il, l'a longtemps tenu éloigné de sa passion :
l'écriture.
Il a conduit plus de vingt-ans l'informatique du Figaro. Fidèle au journal
du groupe Prouvost jusqu'au groupe Hersant. Devenu le premier groupe de
presse de son temps, il y a croisé les plus grandes plumes de cette époque
et renforcé son appétit des textes travaillés.
Si diriger des équipes d'ingénieurs en développement aussi bien que des
équipes d'exploitation, 24h/24h, 365 jours par an, au début de l'ère
informatique n'était certainement pas encore la sinécure qu'elle ne
deviendra jamais, privilège de la presse écrite oblige, il n'en a pas pour
autant perdu ni le sens de la formule ni celui des bons mots.
Par-delà le booléen et le binaire en passant sur l'hexadécimal, dans sa
série : les Rabalaïres (de l'occitan : bouger), il s'attache à des
personnages qui ont tous pour caractéristique de ne pas savoir ou de ne pas
pouvoir rester en place. Ils nous entraînent, des temps anciens à ceux qui
surviendront, dans des aventures qui donnent du sens à leur vie, et lui
permettent d'aborder des sujets qui du plus léger aux plus sérieux flirtent
avec le divertissement et la pensée, d'un ton enjoué.
Sa formule préférée : On doit pouvoir rire de tout avec tout le monde.