Cela fait quelques années que j’ai été frappé par cette maladie que Bruce Chatwin qualifiait de "malédiction du voyage". Afin de me définir, je pourrais citer Sylvain Tesson et dire que “je continue à faire mes voyages pour aller traquer partout ou je le peux, les raisons de m'émerveiller du monde et de m’enchanter de ce que je vois ; ou au contraire de m’en désespérer”. Pour autant, je ne me considère ni comme un voyageur, ni comme un touriste et encore moins comme un explorateur. J’aime visiter tout simplement. Si je m’intéresse principalement à la Scandinavie et au Spitzberg, rien ne m’empêche de partir découvrir ses antipodes et la liste de mes projets futurs n’a pas de limite car le Monde entier est un terrain de jeu. Ce sera une peu jouer sur les mots mais le terme que je préfère reste “promeneur”. De mes promenades, je reviens toujours avec des histoires à raconter, des reportages photographiques, des articles à publier dans la presse papier ou sur internet. En 1690, le Dictionnaire universel d'Antoine Furetière disait que "les pérégrinations sont nécessaires à la jeunesse pour apprendre à vivre dans le monde". Apprendre est mon maître mot. Aujourd’hui j’essaie de vivre de mes différentes passions et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Est-ce beau de vivre ses rêves ? Est-ce de la folie immature ?