La vie va et vient ainsi, parfois tumultueuse, parfois donnante. Une partie d'échec, moi je suis souvent mat ! Sur le grand échiquier de la vie, je dépose ici mes sandales usées des valses sans bal ! Des balles à blanc tirées au hasard sur quelques chemins dérisoires empruntés par compassion. La langue pendante, assoiffée du fruit de la langue française, les pieds dans le sable mouvant de mes incertitudes. Sur ce sentier boueux je m'enlise, ma voix devient rauque, de la boue à hauteur des amygdales, le souffle haletant, plus qu'une main à la surface'
Rachel Desir