Marine Laurent

Marine Laurent

D’une femme



C’est un cœur en trop-plein dans une main tremblante,

Un sourire exilé, c’est un regard perdu ;

C’est une voix ténue à tessiture lente

Espérant un écho vainement attendu.



C’est aussi, sous l’influx de la plume filante,

Tout un rutilement vastement épandu ;

C’est une poésie intime, ensorcelante,

La musique d’un chant non ailleurs entendu…



Cette personne-là dont la source première

Est de mélancolie et dont l’ombre est lumière,

Echouée à son corps tel en rive un galet,



Qui de longtemps me fit abandonner les armes

Et semble être âme sœur à celle de Calet :

Ne la secouez pas, elle est pleine de larmes.



A.A. février 2012



Dédié à M.L.

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