Comme Obélix, je suis tombé dans le monde de l’écriture par hasard. Après le décès d’un parent (2010), beaucoup de questions se sont imposées à moi. Notamment, celles concernant le sens de la vie. Aussi, afin de faire le deuil, j’ai exprimé ma colère et mon chagrin à travers quelques ouvrages confidentiels. Même si la peine est toujours présente, je dois reconnaitre que l’exercice a fortement contribué à l’apaiser. À tel point qu’il est devenu un formidable allier de vie. Je ne peux m’en passer dans les jours gais comme les jours tristes. Et pourtant, Dieu sait que bien souvent je le trouve chronophage et pesant. Mais il crée en moi un manque constant lorsque je lui suis infidèle ou que s’achève l’écriture d’un roman.