Autodidacte et cancre à ses heures, André Gobry a roulé sa bosse d'une vie à l'autre, rencontrant tant qu'il a pu les humains, avide d'observer leurs attitudes et leur comportements. Il refuse obstinément toute analyse manichéiste et trop sécurisante.
Ses personnages principaux ne s'arrêtent pas à un constat. Ils veulent en savoir plus, entraînent les lectrices et lecteurs. Le milieu et la société qu'ils fréquentent sont très différents d'un roman à l'autre. Entre la dureté et la tendresse, ils s'expriment parfois dans le language de la rue, ou émaillent leurs propos d'envolées poétiques, dans des péripéties contellées d'images cinématographiques et de portraits truculents. De nombreux dialogues, car c'est ainsi que se révèle la personnalité d'un François, Stéphane ou Wolfram.
Justement, Wolfram : Ce jeune personnage est apparu sur un coup de baguette magique, sans aucune préméditation. Espérons que les dieux accepteront de lui faire vivre encore d'autres aventures !