Résumé
La fin du monde programmée sur le calendrier Maya surviendra(it) donc le 21 décembre de l'an 2012 ! Effroyable certitude pour certains, incrédulité affichée par d'autres.
Quoiqu'il advienne, cette épée de Damoclès prétendument suspendue sur notre bonne vieille Terre ne laisse personne indifférent. Riche terreau que ce chaos annoncé où germent angoisses, illuminations ésotériques et facétieuses discussions entre amis.
Vibrent les rotatives et s'exercent les philosophies de comptoir !
Yves Le Guern, poète critique et optimiste, a su au fil des mois de cette, ô combien étonnante année, porter un regard acéré sur cette boule bleue peuplée de milliards d'âmes devenues individus et qu'il préfèrerait voir redevenir hommes.
Ses poèmes défilent au cours des mois, entrouvrant une fenêtre sur cette société dont nous faisons partie. Tendre ou sensuel, parfois féroce, le poète au souffle d'espérance, analyse selon son ressenti tous ces travers, ces sentiments et comportements humains, qu'ils soient d'hommes de pouvoir ou bien de vous et moi.
Il nous offre dans ce recueil de poèmes intitulé, non pas La fin du monde, absurdité du néant sublimée par cette affirmation : « à préférer rêver sa vie que vivre ses rêves on oublie bien souvent qu'on en crève » ; mais La fin d'un monde, le nôtre, si actuel, si imparfait « A [la] ravager », un monde d'où tous les hommes vaniteux seraient bannis.
Yves Le Guern est un poète d'espérance qui suggère que sur « Fond d'azur et d'aurore » reviendront ces « frêles croix noires déployées » porteuses d'espoirs, d'amour et d'amitié car « c'est bon l'amitié ».
Lisez ses poèmes, « un poème qu'on ne lirait pas est un bien triste cercueil » écrit-il ; vous y trouverez toute l'empathie d'un homme honnête, une étude sociétale et l'envergure d'un poète reconnu, doublé d'un artiste, ce visiteur connu de notre planète : Yves Le Guern.