Dès mon entrée au collège l’écriture s’est avérée être une amie intime. J’en ai, peu à peu,
compris toute la puissance. Bien loin de prétendre la maîtriser, j’en fais une alliée.
Ce n'est toutefois qu'après mes 30 ans que l'écriture poétique s'est révélée être une nécessité,
peut-être même un exutoire.
Mes premières heures poétiques ont été « sauvages », j'écrivais à l'humeur sans réel souci de la maîtrise de la métrique du vers. Désireux de progresser, j'ai adhéré à divers forums poétiques avant de devenir co-administrateur de l'un d'eux qui organisait quelques rencontres régionales entre poètes. C'est chemin faisant que je me suis, petit à petit, attaché à l'apprentissage de la prosodie classique qui, selon moi, reste une base sûre même pour tout auteur désireux d'écrire dans une poésie plus libérée.
Maintenant mon écriture varie de la forme classique, à une forme néo-classique, voire à une forme libre ou libérée. Tout est fonction du thème et des vibrations du moment.