A l'aube d'une saga mystique que je souhaite aussi longue que mes nuits agitées, je serais tenté de vous renvoyer l'image d'un homme inspiré, équilibré et épanoui ; mais les hormones du mal en décident autrement. Elles ont régulé mes humeurs comme nos civilisations furibondes.
Mais seul le poète peut percer les mystères de notre déconvenue ou remuer les choses intangibles, pénétrer cette sphère suprasensible où les égos se consument et ce quasar onirique où l'espérance se parfume.
Alors, je me suis essayé à cet exercice dans le terroir le plus fertile de mes rêves ; j'ai extrait le suc des mots pour que le lecteur y boive la pensée, tandis que je retrouvais peu à peu la plénitude et un certain goût de l'absolu.
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