Mes livres ( mis à part un recueil de 17 petites paraboles composées à d'autres fins ) relèvent d'une conviction fortement ancrée en moi depuis longtemps: à savoir que le plus bel usage qu'on puisse faire de l'écriture romanesque est de susciter devant les yeux du lecteur des univers subtilement ou éclatamment différents du nôtre, des mondes parallèles à celui que nous connaissons tous. Parfois très proches de lui à certains égards ( et capables, dans ce cas, d'en rappeler avec relief certains pans ou aspects ) - mais sur d'autres points ( voire même sur presque tous ) étrangement différents, et souvent dans le sens d'un MIEUX.