De toute évidence, ce n'est pas parce que l'écriture se formalise dans des livres que le statut d'écrivain est attribué d'emblée ! Le titre d'auteur est amplement suffisant pour tous ceux qui écrivent et font part de leurs impressions aux autres ! Sans remonter au Moyen-âge où le Roman de Renard et d'autres fabliaux émaillèrent déjà la littérature, il faudrait plutôt se référer aux auteurs du XVII°, XVIII° et XIX° siècles pour découvrir les premiers véritables écrivains. La verve de Balzac et de Proust marque la littérature d'un sceau qui confère à ces auteurs le titre d'écrivains. Ils sont donc nombreux à avoir marqué la littérature de leur style. Le XXI° siècle connaît une façon complètement différente de l'écriture qui, cependant, reprend les grands thèmes de la littérature sans grandement en modifier les fonds baptismaux de sa création. Doit-on pour cela, tout en se reconnaissant comme auteur et non écrivain, se priver d'écrire à l'aire numérique et d'une volonté pugnace de réformer la langue française pour en faciliter son application ? Écrivons toujours pour soi-même, avant d'essayer de plaire aux autres qui dans le fond n'ont cure de cette pseudo littérature qui fait l'objet d'exploitation égocentrique de quelques uns épris de gloire littéraire. Les prix sanctionnent l'excellence ! Et c'est tant mieux . Et ne pas être reconnu ne doit pas freiner cette passion de dresser les mots les uns après les autres à dessein de former des phrases qui sonnent correctement dans la grammaire. Plus de choix permet d’accroître le lectorat et d'entretenir l'idée d'écrire toujours plus. Revu et corrigé au mois de mars 2024.