Guillaume Ancel
107459
Reliures : Dos carré collé
Formats : 14,8x21 cm
Pages : 144
Impression : Noir et blanc
Coup de coeur : Rwada, Hutus, Tutsis... des mots qui résonnent, qui pleurent... qui en accompagnent d'autres : génocide, massacre, machette, haine, ethnie... L'auteur a choisi pour faire connaître cet épisode rwandais, pour en comprendre toute l'horreur de se glisser
N° ISBN : 9782954777719
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Rwada, Hutus, Tutsis... des mots qui résonnent, qui pleurent... qui en accompagnent d'autres : génocide, massacre, machette, haine, ethnie... L'auteur a choisi pour faire connaître cet épisode rwandais, pour en comprendre toute l'horreur de se glisser
Cher Guillaume,
C'est avec bcp d'attentions et d'émotions sans doute que je lirai ton roman.
La diffusion est assuré
Bientôt tu auras mon retour..
Un grand merci à toi,pour ce partage.
Mes amitiés
Georgette Muhorakeye
J'ai lu le livre de Guillaume Ancel d'une seule traite avec grand plaisir. Son histoire est très vivante, on sent qu'elle a été vécue. Son personnage principal, sans doute assez autobiographique, est très crédible, sensible et humain. On tremble quand elle a peur, on enrage quand elle enrage.
Hormis pour l'action finale, épique, le livre est découpé en petits chapitres qui sont autant d'aventures qui vont du drame à l'anecdote humoristique.
Les personnages laissent tous entrevoir leur part d'humanité. Toutefois la féminité du personnage de Victoire n'est pas à mon goût assez développée.
Le milieu militaire est décrit avec justesse voire causticité: la logistique, le soutien aérien et les forces spéciales en prennent pour leurs grades. C'est bien la vision terrain d'un capitaine.
Par ailleurs, et ce n'est pas son moindre intérêt, le livre permet de comprendre, un peu mieux, le drame du Rwanda et le rôle d'une partie de l'armée française.
En creux, pudiquement Guillaume Ancel ne l'évoque que très peu, on y voit l'inactivité voire la passivité du politique qui semble uniquement sensible à une presse bien loin du terrain.
Un très bon moment de lecture
J'ai parcours ce "roman" avec curiosité et en un seul temps de lecture notamment grâce à la forme d'écriture qui a eu tendance à captiver mon attention d'autant que c'est un milieu/ environnement qui m'est totalement inconnu.
Même si ce n'est pas autobiographique j'ai eu le sentiment de "vivre" au milieu des actions.
Ce qui m'a le plus frappé c'est la notion de "b..del" organisé dans les périodes d'attente (cf. Page 40 le transall qui repart à vide sans attendre la finalité de son vol).
Également la nécessité de toujours hurler/s'imposer verbalement pour être obéi.
Une perception également des clivages entre les différents corps voire même des défenses de "ses" pré carré.
J'ai aussi appris que l'uniforme est parfois voire souvent personnalisé.
Petite remarque de forme page 34 dernier paragraphe " je suis heureuX de lui rendre " j'avais cru comprendre que c'était une femme qui s'exprimait :-).
Comment vivent ces soldats précipités brusquement en plein milieu d'un conflit? Comment et par qui les décisions sont-elles prises? Pourquoi acceptent-ils de se plonger dans l'horreur d'une guerre qui n'est même pas la leur? Ont-ils des états d'âme ou ne sont-ils que des "Robocops" sans conscience? Il y avait là un trou à combler et Guillaume Ancel s'y est attelé avec Vents sombres sur le lac Kivu. Ce petit livre est précieux car il répond à certaines de ces questions avec justesse, rigueur et surtout une grande humanité. Il nous permet de comprendre un peu, de suivre et de partager un petit moment avec ces hommes et ces femmes qui n'hésitent pas à risquer leur vie pour que le monde ne sombre pas encore plus dans l'innommable. D'un côté il y a là des hommes, des femmes, des enfants qui se retrouvent en enfer, abandonnés de tous, subissant des tortures et des morts que ne justifieront jamais les prétendues fautes commises, les idéologies et autres croyances stupides. Et de l'autre il y a des hommes et des femmes qui ont juré de servir, de protéger le plus faible et qui acceptent de voler au secours des premiers plongés en indignité. Ces soldats, ces légionnaires envoyés au milieu des massacres ne posent jamais de questions car il y a grande urgence puisque leur présence sur le terrain est le dernier recours. Pour les avoir vus en action, fiers mais efficaces, la peur au ventre mais déterminés, je ne me permettrai aucune critique à leur encontre. Mes critiques, je les garde pour leurs chefs politiques, leurs gouvernements qui ont des comptes à rendre pour leurs décisions aberrantes en amont.
Il est des rencontres inoubliables, précieuses et qui vous marquent à jamais. D'avoir croisé le Capitaine Guillaume Ancel bien avant d'avoir lu son livre me le rappelle encore plus. Une partie de ma famille lui doit la vie, à lui et à tous ces légionnaires dont je n'ai même jamais su le nom et à qui je n'ai jamais pu vraiment dire merci. Ils étaient juste là, protégeant du mieux qu'ils pouvaient des êtres épuisés et désespérés, arrachant des enfants à une mort atroce, repoussant des hordes sanguinaires et sans pitié, faisant leur travail de boucliers humains contre la barbarie et la folie des hommes.
J'ai rencontré Guillaume Ancel, j'ai rencontré les soldats de la Légion, j'ai rencontré des hommes d'honneur.
Vents sombres sur le lac Kivu est un livre qui se lit d'une traite, l'écriture en est fluide et toute de simplicité et l'humour y est même parfois au rendez-vous. Il nous raconte le quotidien de ces hommes, ces femmes-là avec sobriété et sans céder à la grandiloquence, au pathos ou au sensationnel. C'est l'histoire de ceux qui répondent "présent" lorsqu'il faut agir très vite, lorsque la vie d'autrui en dépend et ils sont prêts à le payer de leur propre vie. Qui dit mieux?
J'aime la narration concise, précise , le découpage en séquences courtes qui donne du rythmne au texte.
J'ai beaucoup aimé me plonger dans l'ambiance africaine dont je je connais les arbres, la végétation, les odeurs, les expressions et les sentiments qui peuvent basculer de la plus grande gentillesse à la barbarie violente. Merci de m'avoir fait pénétrer intelligemment dans le monde de l'armée. Bravo pour la description des premières journées au Zaire et au Rwanda au confort si précaire. Tu as éclairé un petit peu mes connaissances sur le problème rwandais et qui est latent dans presque tous les pays africains - voir aujourd'hui la Centrafrique, instabilité chronique due aux groupes ethniques qui est exacerbée par les choix religieux spécifiques à chaque groupe.
Très beau livre que " Vents sombres sur le lac Kivu ", Guillaume ANCEL sait nous faire découvrir la réalité quotidienne du militaire sur le terrain et en OPEX (OPérations EXtérieures), ses grandeurs et ses malheurs qu'il côtoie dans une guerre dont le sens finit par nous échapper!
ce livre se lit d'une traite et on attend sinon la suite, mais un autre livre sur les vécus d'on officier hors normes!
Bravo Guillaume pour ton courage!
J'ai lu les commentaires sur l'article de Guillaume paru sur le site de Médiapart et traitant du Rwanda.
En synthèse, je dirai qu'on est en face d'un tir de barrages ou d'opérations de diversion tant le sujet est brûlant et extrêmement gênant pour nos politiques.
Je "comprends" bien l'embarras (euphémisme) de l'institution militaire, elle obéit aux politiques et ce sont ceux là qui ont organisé les évènements!
Pourquoi?
Et si l'argent, tout simplement, était au cœur de l'affaire?
On a vu d'autres choses pour s'enrichir de la part de nos politiques, quelque soit leur opinions d'ailleurs.