Résumé
Comment s'en sortir dans la vie quand on a des cartes pourries mais un physique ravageur, une totale absence de scrupules et qu'on peint des tableaux qui troublent les hommes ? En exploitant les autres, les hommes bien sûr mais aussi Martha l'agent artistique obèse tombée en amour devant la peinture de Lovita et de son fils de huit ans, Martin.
Et voilà que se forme une famille digne de Charlot : bancale, comique, cynique et émouvante. On rit beaucoup, d'un rire franc ou grinçant devant la roublardise mâtinée de naïveté de Lovita, d'un rire mêlé d'émotion lorsque Martin cherche un père lui qui est né d'un viol, vérité impossible à dire. Parfois l'émotion submerge le lecteur. Enfin la lectrice, car beaucoup d'hommes se reconnaissent et n'apprécient pas.
Les services sociaux vont placer Martin en foyer si Lovita ne suit pas une thérapie. Martha dégotte une ethnopsychiatre, mais Lovita est tombée sur un os.
Interrogations identitaires, jeux de pouvoir, réflexion sur la création artistique et son origine, Lovita broie ses couleurs est un livre drôle, plein de sensibilité et de vie.